Où la rénovation continue
Pour la facilité de lecture et, ultérieurement, de recherche, nous avons pour habitude, commis et moi, de scinder les mois en deux. Nous voici le 16 mai mois d'automne cette année. Cela dit je ne vais pas m'en plaindre, vu que je n'ai pas envie de faire grand-chose et que seul le CD trouve grâce à mes yeux !
Cet aprèm du jeudi 16 mai, nous démontâmes et nettoyâmes les garde-boue. La terre accumulée dessous est allé rejoindre le pied d'un rosier. Nous faisons ainsi une culture médoquino-ivoirienne... Mais où va donc se nicher le rapprochement des peuples, ah si c'était aussi simple !
Il a fallu déshabiller le gb arrière. Les éléments sont en bon état, notamment le support de feu réplique miniature de celui des 350 k0 de 1968.
Le support de selle
et le support de feu.
Pour rappel c'était ça sous les deux, avec en plus pour l'avant du "gras cambouis" dû à la fuite des spis de fourche.
Après grattage et nettoyage sérieux, il restera à réparer, fignoler, dérouiller, traiter... et peindre.
Pour la peinture de ces garde-boue, je n'ai pas abandonné l'idée du gris manière d'égayer un peu.
Reste également la réparation du bas. Sur le forum on m'a donné un truc : de la pâte de Lego fondus dans de l'acétone : mal barré le Alain 😂
Enfin, sur le moyeu arrière, j'ai remonté le roulement directement sorti du congélateur (!) et le joint spi, puis regroupé les pontets de guidon et autres jolies piécettes variées.
Bien assez pour aujourd'hui !..
Samedi 18 et dimanche 19. Les travaux sont si décousus par manque de temps et activités diverses qu'il a peu à raconter.
Samedi joli rassemblement de voitures anciennes, enfin plutôt des "young timer", de celles que nous avons connu et même eues. Evidemment je n'ai pas travaillé ou si peu !
Peu voire pas de motos sauf ces deux superbes anglaises dans leur jus d'origine.
Une BSA 500 A7 :
Une Royal Enfield 700 super Météor, machine très rare et magnifique :
Des DS, 4 L, 4cv, R5 turbo, WW et surtout de nombreuses américaines.
Dans le lot j'ai dégagé cette Austin Healey superbe auto, dommage que son pare-brise rabattu lui donne un air d'inachevé.
Cette américaine moderne assez extraordinaire
et ce superbe grand machin qu'on se demande où on pourrait la caser...
Aujourd'hui
dimanche, j'ai mis en décapage les moyeux des freins, poli quelques vis et trucs variés, nettoyé et graissé les câbles de frein, gaz et compteur. Il me manque celui d'embrayage (HS) et évidemment, c'est celui qui est le plus rare en gris d'une part mais surtout en 92 cm à cause du grand guidon.
En noir ces câbles sont tous refabriqués...
Petit "conseil" qui peut toujours être utile. Voici comment je procède au fur et à mesure de la préparation des pièces. Les pièces présentes sont entourées/biffées sur la feuille et mises aussitôt en sachets identifiés par éléments. Les différents sachets constitutifs d'une famille sont ensuite groupés ensemble.
De cette façon le remontage n'est ensuite plus qu'une formalité. Cela demande évidemment d'imprimer les parts-lists afin de ne pas bousiller les livrets payés (trop) souvent à prix d'or !
Lundi 20 mai. Hélas cela n'avance pas comme je le voudrais. Beaucoup de temps passé en attente, essais et réflexion.
Réflexion sur comment démonter l'ensemble filtre à air dont le collier d'assemblage (des 2 parties) est tourné vers l'intérieur du cadre, donc inaccessible. J'ai encore passé plus d'une heure à essayer sans trouver de solution satisfaisante.
Je me suis donc résolu à abandonner l'idée de l'enlever et, j'ai masqué ce qui ne doit pas se mouiller. Le lavage se fera filtre à air en place. Le souci c'est que la partie interne du cadre sera très difficilement accessible, une partie restera sale et je devrai faire du "cache-misère" ce que je n'aime pas du tout !
Voici le masquage...
...et à droite sous les plastiques, la partie qui restera difficile à nettoyer, traiter et peindre.
Le cadre sera nettoyé demain en principe.
Attente aussi pour le décapage des fourreaux de fourche. Ceux-ci sont oxydés sous la peinture, aussi il n'est pas envisageable de peindre par-dessus. Las, le décapant "Restom" n'a qu'une efficacité très limitée malgré une couche épaisse et du temps, beaucoup de temps...
Demain on en remet une couche !
Enfin pour finir la journée sur une note positive, les flasques de freins ont été préparés. Il ne reste plus qu'à remonter les ensembles.
J'ai sorti le vernis jauni et poli à la main, le reste est prêt à monter.
Demain sera un autre jour, les horaires de la clinique ne sont pas trop favorables cette semaine, je rentrerai un poil tard et le travail risque d'en pâtir 😃
Ajoutons à cela la lassitude des trajets. Elle s'est installée d'un coup à cause de l'allongement des temps de transport dû au "covoiturage" maintenant obligatoire. Je pars souvent avec une demi-heure d'avance et reviens avec parfois 45 minutes de retard. Résultat : quatre heures de trajet pour 12 minutes de traitement. Le ras le bol se pointe !
Mardi 21 et hop, une séance de moins à Bordeaux.
J'ai pu bricoler un peu et notamment mettre de l'ordre en regroupant des familles de pièces. Elles ne sont pas complètes pour autant car j'ai travaillé de façon décousue. Le temps à la flotte depuis plus d'un mois ne permet pas de travailler dehors, les peintures en se font pas, le gros nettoyage à réaliser à l'extérieur non plus, comme le cadre, les roues etc.
Aujourd'hui les freins sont remontés avec des garnitures neuves pour devant et les anciennes pour l'arrière. Ce sont les mêmes c'est bien pratique.
Le frein avant, axe de came graissé et entraînement de compteur aussi.
Il est prêt à monter.
Le frein arrière, axe graissé, garnitures anciennes en parfait état, juste dépolies, prêt à monter également.
Demain j'aimerais pouvoir commencer à préparer le cadre afin de le peindre. La météo prévoit une fenêtre ensoleillée en fin de semaine, on verra.
Mercredi 22 mai. Grand soleil cet aprèm aussi nous sortîmes cadre, tréteaux, eau et brosses.
C'est le cadre qui s'y colle. On débute par le dégraissage à l'essence et ça n'est pas du luxe.
J'en profite pour poncer les rares parties à peine oxydées, il est vraiment en état.
Remarquons au passage le peu de finition des soudures Honda de cette époque. C'est du costaud, pas du finaud.
Ensuite, nous déplaçons le chantier pour faire mousser tout ça.
Produit pour les sols, éponge et brosse métallique dans les recoins et dessous.
Afin de rassurer les âmes sensibles (dont je suis) tous les produits minables ont été récupérés et à cette étape il n'y aura que du produit à vaisselle
Les parties inférieures et internes seront traitées antirouille. Je regrette encore de n'avoir pu ôter ce satané filtre à air. L'intérieur du logement batterie/faisceau sera ainsi très difficile à atteindre.
Le voici maintenant sur l'étendoir à égoutter. Il restera le traitement antirouille, le nettoyage du logement central et un coup d'acétone avant peinture.
Finissons avec les fourreaux de fourche. Malgré un autre long bain au décapant, la peinture de grande qualité résiste. On voit sur la photo que par endroits elle n'est même pas attaquée. Je pense donc renoncer à les "faire" en alu poli. Après ponçage, ils seront bêtement repeints comme à l'origine.
Jeudi 23 mai, ça y est le cadre prend tournure. Après traitement antirouille des parties atteintes (c'était négligeable, mais je n'aurai rien à me reprocher) le cadre est poncé puis passé à l'acétone. La partie cachée du logement interne à la poutre est dégraissée et rendue propre. Il est fin prêt pour la peinture ce que nous ne manquons pas de mettre en route.
La symétrie des deux faces permet de travailler en deux fois, je n'en ferai donc qu'une seule aujourd'hui.
Le perspicace lecteur aura reconnu le flanc droit, ceci est une information de la plus haute importance !
Le rendu est assez bon, à voir demain une fois sec.
Samedi 25, rentré tard je n'ai pu que peindre l'autre face du cadre et ce n'est déjà pas si mal.
Ce qui me dérange ce sont les nombreuses bavures de soudure qui apparaissent maintenant, de plus ma peinture a "microbullé" la cause sans doute à un mauvais séchage du produit antirouille.
Nous verrons cela lundi une fois bien sec.
Joyeuse fêtes des mères à tous et surtout aux mamans !
Mardi 28 j'ai enfin pu retoucher au merveilleux CD.
Tout d'abord le démontage des pneus. Pas forcément aisé car je n'ai plus de démonte-pneus et je le fais avec trois gros tournevis. Malgré leur âge canonique (Bridgestone d'origine) ils n'étaient pas raides comme des bouts de bois et sont venus sans trop rechigner. Tant mieux, le pneu ça rechigne souvent, ça rechigne, ça récalcitre, ça résiste...
Voici les roues brutes de décoffrage.
L'arrière est sale mais pas trop oxydée. Ce sera (pour les deux) un gros nettoyage, en revanche c'est long, fastidieux et peu pratique sans dérayonner ce qu'il est hors de question de faire.
N'insistez pas s'il vous plaît ! 😂
Voici l'oxydation peu avancée.
La roue avant est dans le même état.
Enfin les fonds de jantes, plus atteint par la rouille pour l'arrière (photo de droite).
Brossage métallique sérieux et traitement antirouille.
Pour finir j'ai rénové le té de fourche supérieur. Il est peint en gris clair neutre d'origine. Il est le seul à avoir cette teinte, alors afin de limiter les coûts, j'ai utilisé une peinture en stock provenant du cadre d'une 125 SL. C'est un gris plus foncé satiné. Si le rendu ne me convient pas au remontage et bien on refera ! Dans la foulée le support du garde-boue arrière est passé au gris. C'était à titre d'essai, mais il restera tel quel étant planqué sous la selle.
Pour les garde-boue j'utiliserai un gris plus clair de CD 125.
Avant :
Après :
Jeudi 30 peu de temps cet aprèm et beaucoup de vent peu propice à la peinture. Cependant c'est ce qu'on a fait. Après ponçage voire re-ponçage et nettoyage.
Les fourreaux de fourche ont été peints avec un gris pour les jantes qui présente l'intérêt d'être résistant aux projections. Il reste à les vernir.
Malgré les apparences ces fourreaux font la même taille...
J'ai ensuite repeint le support de feu qui ne me plaisait pas car il avait bullé.
Le voici dorénavant présentable.
Demain si j'ai le temps ce sera la préparation des tubes de fourche afin de pouvoir rapidement la remonter.
Vendredi 31 mai, on finit le mois en presque beauté par des vernis.
Si le té de fourche est bien joli, il n'en est pas de même des fourreaux dont la peinture s'est avérée incompatible avec le vernis... ou l'inverse. En bref, elle s'est décomposée et s'est mélangée en coulant. C'est donc à re-poncer et repeindre.
Ma maman disait : "faire et défaire c'est toujours travailler".
Le joli et le moche :
De rage ou de désespoir allez savoir je me suis jeté sur les tubes pour les préparer. Il a fallu désoxyder l'intérieur et adoucir l'extérieur. Pour l'intérieur j'ai utilisé un écouvillon pour nettoyer les fusils. Pour ceux qui ont ça, le calibre 12 est trop gros, le 22 LR trop petit, c'est le 14 mm qui convient ! 😂
Une fois propres dedans, j'ai réitéré sur l'extérieur. Voici le résultat. Parfaitement lisses ils coulisseront bien dans les fourreaux. Il n'y a plus qu'à les mettre en place.
La partie émergée est convenable car lisse malgré son aspect :
La partie immergée est impeccable.
Ce fut assez pour aujourd'hui, nous nous retrouvons le mois prochain.
Hello de toute façon en roulant à 180 km on ne verra rien. bises a vous câlins au commis
RépondreSupprimerJe te trouve bien optimiste Gilles ! Bises à vous trois
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