mardi 1 octobre 2024

Octobre on prend le même et...



...on recommence ! 

Mardi 1er octobre

Coucou nous revoilou les copains. Après de belles vacances en Finistère, chez Alice à Locronan plus exactement, nous reprenons la mécanique.

Locronan est un magnifique village médiéval dont les maisons ont été figées au 17ème.

Comme dans tout le Finistère les traditions sont ancrées et vivaces. Il y a une culture bretonne et là, ça se voit.







C'est aussi une campagne verdoyante que le commis apprécie !

De retour, il a bien fallu rouvrir ce moteur afin de trouver ce qui faisait ce bruit de ferraille d'une part et, éventuellement, les autres fantaisies néfastes. Pour l'électricité on verra après.

Moteur sorti du cadre, pas bien difficile avouons-le, trente minutes tout au plus, démontages annexes compris. C'est parti pour l'ouverture.

Première découverte, le pignon d'entraînement de la pompe à huile monté à l'envers. Il possède un épaulement que j'ai mis du mauvais côté, ainsi la chaîne déviée légèrement grattait le carter.
Elle a des points durs et le pignon est sacrément entamé pour le peu que ça a tourné.


On peut bien voir la tronche des pignons du haut, c'est le signe d'une chaîne qui a sauté. 


Evidemment ces pièces sont commandées.

Continuons  le démontage au point où nous en sommes. Celui-ci ne fait rien apparaître de plus, les vitesses passent normalement, mais par sécurité je préfère tout mettre à plat.



Hier soir, nous en étions là, tout en vrac avec quand même de nombreuses petites boîtes afin de ne rien perdre. Il fallait aller vite pour lister et commander les pièces. J'aimerais ne pas trop traîner car j'ai d'autres chats à fouetter... enfin d'autres motos.


Ce soir les pièces sont déjà parties de Hollande et j'ai commencé à remonter :


J'ai prévu également piston et segments neufs. Le cylindre ne présente quasiment pas d'usure, un ensemble complet coûte une trentaine d'euros, alors repartons sur du neuf.

Dimanche 29 septembre, la semaine fut assez tranquille par manque de pièces d'une part et problème de vertèbre lombaire d'autre part : j'ai bien mal au dos !

D'abord tout a commencé par une très bonne nouvelle : la radiothérapie a été efficace. Plus de traitement, uniquement de la surveillance. Youpiiii !

Mercredi 2 octobre arrivée des pièces commandées lundi matin en Hollande. Plus rapide impossible, mais le souci c'est que la distribution ne va pas. Le pignon de pompe à huile entraîné par la distribution est trop épais de quelques mm, il touche la fonderie. Plus ennuyeux la chaîne de distribution est bien trop large, elle touche aussi. Obligé donc de commander de nouveau ces deux pièces. 
Ce coup-ci c'est chez CMS. Trois fois plus cher, mais d'origine, pour le CD et rien d'autre, alors que chez 4strokes "ça fait" tous les modèles : CD/SS/C50/Dax et j'en passe... De fait ça ne fait rien du tout.

Mes lecteurs avertis comprendront que le travail n'a pas beaucoup avancé,
mais tout de même un peu.


 Fermeture du demi carter, pose de l'axe de kick, du mécanisme de sélection et enfin du piston neuf après une bonne suée pour mettre les segments. C'est un peu ma crainte ça les segments, c'est si fragile et si cher ensuite à remplacer.



Nous en arrivons à la deuxième suée pour monter le cylindre sans casser les... segments pardi !


Ce soir, il n'y a plus qu'à attendre les nouvelles pièces pour pouvoir continuer.

Mercredi 9 le minuscule colis de CMS est là. Nous n'avons plus qu'à remonter. 
Dehors la tempête fait rage, les arbres plient sous les rafales, on n'y voit goutte mais on voit des gouttes, beaucoup de gouttes. Pas d'affolement, ça c'était la météo. En vrai il semble que l'ouragan s'est mué en tempête et que celle-ci nous épargne pour l'instant. Il y a du vent certes et de belles rafales, mais il pleut peu. Pourvu que cela reste comme ça.
On est bien dedans.
Remontons le barda. Le piston dans le bon sens, dans le mauvais ça m'est arrivé pour un des deux sur ma 350, bilan un moteur à ressortir.
N'oublions pas non plus les joints cylindriques pour la culasse, ils sont deux.


J'ai quand même réussi à faire une photo floue à gauche, gardons là comme témoin de mon incompétence photographique. 
Photo de droite, la vis du milieu maintient la roulette guide chaîne. Il y a une rondelle à l'intérieur entre fonderie et roulette, elle est "sportive" à poser. Faute d'indication sur le manuel et de précision sur la parts-list, je l'avais mise à l'extérieur lors du premier remontage, cela n'a pas dû aider le moteur à tourner rond et la distribution à distribuer sans heurts.

On se rend compte à cette occasion que remonter un moteur, sans revue technique dédiée et détaillée, n'est pas vraiment aisé pour un amateur. Le manuel d'atelier approchant (celui du SS50M) n'est pas explicite pour deux ronds. Il date de l'époque où les japonais - n'écoutant que les leurs - créaient et traduisaient eux-mêmes leurs manuels. Cela donne souvent de beaux morceaux de littérature !


La belle chaîne de distribution est en place et bien calée.


Refermons le haut, nous serrerons la culasse au couple demain.


Il restera tout ce fatras à remonter, je me demande bien à quoi cela peut bien servir !


Samedi 12 octobre

Lentement nous avançons. Une sciatique bien douloureuse me rend peu mobile voire pas mobile du tout. La couillonnade vient d'avoir porté un buffet ancien*, très beau et assez lourd. 
Depuis 2021 plus de souci de dos, alors enhardi, un jour on ne fait pas suffisamment attention et paf !

*je lui pardonne il est beau le bougre avec son vaisselier. Eh oui on aime aussi les meubles anciens !

Côté embrayage, nous empilons l'entraînement primaire, puis l'embrayage sans oublier de le freiner. 


Le couvercle d'embrayage est posé ainsi que la butée dans son roulement.


Côté allumage à l'opposé le plateau est reposé en entier, il n'y a pas eu besoin de séparer les éléments.
Le rotor / volant magnétique viendra par-dessus.


Le carter d'embrayage est enduit d'un petit peu de joint qui vient en plus du joint papier. Je préfère en ajouter sur ces carters verticaux.


Voici le moteur semi-fermé, sur l'autre face seul le rotor est posé. Les soupapes et l'allumage ont été réglés sur l'établi, c'est bien plus pratique qu'une fois en place quand on n'a pas de table élévatrice. La soupape d'échappement dessous réclame des contorsions moteur posé, quant à l'allumage derrière le volant magnétique, on n'y voit que dalle !


Le carburateur est propre reste à le régler, ce n'est pas gagné. Le niveau de cuve doit être à 21 mm mais comment le régler ? Sur les autres carbus (125/350 etc) le flotteur est monté dans le corps du carbu, ici il est dans la cuve. Le réglage classique ne peut s'effectuer. Evidemment rien dans le manuel d'atelier pas de photos, juste une coupe dessinée par un ingénieur : illisible  😔


En principe, c'est là que devraient être les 21 mm. Il y en a 10 tout au plus et le réglage est au maximum. J'ai donc sollicité les limiers du forum !


Ce soir le moteur a retrouvé sa place dans le cadre.



Jeudi 17 octobre

Mondialen un membre du forum m'a donné une réponse très logique qui semble être la seule plausible. Ce type de carbu avec le flotteur dans la cuve est quasi inconnu sur nos anciennes Honda. Il a suggéré de mesurer le dépassement du flotteur par rapport au bord de la cuve. Le flotteur faisant 28mm  de diamètre, la hauteur d'essence étant de 21mm, on laisse donc un dépassement de7 mm.
J'ai fait ça, on verra bien de toutes les façons, il n'y avait aucune autre piste !
Ce soir, le carbu est en place et le moteur avec, ficelé, bloqué, relié aux câbles, en huile et tout.
 Cette semaine à cause d'un mal au dos/sciatique bien handicapant malgré la kiné, je n'ai pas avancé beaucoup. Il a fallu faire très attention : repos et pas de marche.



Il reste à monter le nécessaire à la mise en route : échappement et les accessoires qui vont avec ou avant comme la pédale de frein...
Enfin, il faudra trouver la probable erreur de branchement électrique qui l'empêchait de s'arrêter. 😯

Mercredi 30 octobre. Les remontages indispensables étant faits, place à l'aventure !

Pari tenu, il tourne et même plutôt pas mal. 
Absent des ondes ces derniers jours, je me dépêtre depuis fin septembre d'une put... de sciatique ! C'est kiné deux fois par semaine avec de l'activité mais du repos quand même, équation pas facile. Malgré tout, j'ai pu finir de remonter le barda minimum nécessaire à la remise en route.
Les branchements ont été vérifiés grâce à l'aide avisée et à distance de mon copain Gilles qui s'est attelé au coloriage des différents cirduits sur le schéma. Ce fut très utile.
Presque tout fonctionne, presque car l'éclairage non, pas plus que le feu stop. Le stop c'est le contacteur qui est en cause. L'éclairage lui ne doit pas être branché convenablement à la liaison cocotte/arrivée lumière. J'avais des doutes pour cette liaison : c'était justifié.
Au troisième coup de kick le machin s'est mis à ronronner et il tourne bien rond. Le carburateur a bien pissé un peu mais il semble que c'est par le haut de la cuve. Afin d'en être sûr, il me faudra tuyauter la sortie de trop plein.
Bref quelques ajustements sont à faire, mais aussi la suite du remontage qui va pouvoir s'effectuer maintenant que ça fonctionne en bas !

Voici deux vidéos volées par Patricia, j'étais trop occupé à tenir la poignée des gaz, le contacteur à clé, la poignée d'accélérateur et... l'extincteur ! Non je déc..... 😂






On se revoit demain sans doute pour la suite du remontage.




























2 commentaires:

  1. Bonsoir le mécano, repos d'abord le commis va travailler sur la moto. Bizavous câlins au commis.

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  2. Oh tu parles, le commis il est devenu pire que le mécano !

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Tous commentaires constructifs et sympathiques bienvenus, cependant merci de les signer.