mardi 5 novembre 2024

Novembre 2024 il est fini.





Nous sommes en novembre et ce soir mardi 5 le CD est remonté en totalité. 

Il a tourné mercredi 30 mais quelques soucis restaient à régler. Ils l'ont été, du moins "à blanc". 

Ce fut le carburateur redémonté et réglé à nouveau. J'ai pu obtenir 22mm de hauteur de cuve au lieu de 21 demandés, nous verrons bien si cela convient. Il est impossible d'aller plus bas. D'autre part, j'ai étanché la cuve en mettant de la pâte à joint sur le joint - pourtant neuf - qui fuyait.

Second point, le feu arrière qui ne fonctionne pas, pas plus que le feu stop. Pour le stop qui restait "allumé" en permanence, fastoche, il suffisait de régler le contacteur. Le feu on verra lors de la remise en route s'il éclaire, en effet il fonctionne grâce au volant magnétique, moteur en route quoi... Cependant j'ai toujours des doutes car les branchements sont bien faits, les continuités également et pourtant... rien derrière 😧 Gilles pense à un souci de masse, si ça ne marche toujours pas, je tirerai une masse directe. Il faudra aussi vérifier le cul du porte-lampe qui ne semble pas toucher l'ampoule. Il s'agit d'un détail certes, mais d'importance.

Puis est venu le moment de remonter ce qu'il restait dans la boîte. Nous avons commencé par la chaîne, son réglage a pris du temps car ce n'est pas pratique avec le système de frein qui reste en place lors du démontage de la roue. Le carter de chaîne posé, il touchait la chaîne, il a fallu le tordre, plutôt le façonner. C'est une tôle fine.


J'ai ensuite mis en place le carter de sortie de boîte, fixé le sélecteur, rangé les fils dans leur logement en les attachant entre eux pour éviter les balades non autorisées, puis posé la fixation de la batterie.

Enfin, j'ai fermé le logement à fils avec le cache.


Mon commis est venu chercher un peu de réconfort :


Il était alors temps de laisser une empreinte pour les archéologues du futur. Ce fut fait sous la selle...


On pose alors réservoir, selle et rétroviseur :





Le voici donc remonté entièrement. Demain il sortira si le soleil est au rendez-vous. Il faudra le mettre en route et vérifier le fonctionnement de tout et réaliser enfin un petit essai routier. Ah non il me faut poser la plaque et l'assurer aussi, je ne l'ai pas encore fait ! 😨

A demain.

Samedi 9 après avoir démonté et étanché le carburateur, c'est une mise en route pour voir.
 Alors c'est vu, le carbu ne fuit plus du tout, le niveau de cuve semble bon, l'accélération est bonne, seul le ralenti ne tient pas. La partie arrière n'éclaire toujours pas, mais je n'ai pas essayé de mettre le support du feu à la masse. Enfin si les vitesses passent bien à blanc sur la béquille, l'embrayage trop tendu m'a presque fait partir en wheeling ! 😂😂
Nous le voyons bien il reste des ajustements à faire...



A bientôt.


Mardi 10 juin 2025

A bientôt disais-je le 9 novembre dernier juste avant d'abandonner lâchement le petit engin. Bigre c'est que les fêtes arrivaient et Noël c'est sacré. Nous voici donc 7 mois après, le temps passe à une vitesse...

De retour des fêtes de fin d'année passées chez les enfants, je me suis enfin décidé à finir le CD. 
Il y avait pour mémoire : l'embrayage qui ne fonctionnait pas car toujours en prise, jamais débrayé, c'est gênant, évidemment inutilisable.  Il y avait également le feu arrière qui ne s'allumait toujours pas et certains accessoires qui fonctionnaient à la place d'autres, un joyeux mélange donc !

Première intervention sur le faisceau électrique. 
J'ai dû chercher sur le net avec conviction et acharnement, LE schéma électrique DU cd et je l'ai trouvé. La suite fut simple, une inversion de fils venant du volant magnétique et hop plus de mélange dans les appareils. C'est couillon comme tout un circuit électrique, même le contacteur se mit à couper le circuit comme il se devait, j'ai ainsi pu remonter celui d'origine qui marchait très bien in fine.
Honte à moi d'avoir douté de lui !

Le feu arrière a été bien plus retord. Tout, j'ai tout démonté, le phare, le commodo, vérifié chaque connexion, chaque continuité, chaque branchement, tout était bon et pourtant, pourtant il ne s'allumait pas. J'ai donc démonté le feu non sans l'avoir préalablement mis directement à la masse, c'était toujours pareil. Pareil, mais la lumière finit par jaillir dans mon vieux cerveau pas encore trop embrumé...
En démontant totalement le feu, je me rends compte que le petit ressort interne qui tient l'ampoule relevée coince un peu et que, le fond en carton supportant les plots ne remontant pas assez haut, il ne touche pas le cul de l'ampoule : yessss !!!
Le petit ressort est légèrement conique et, c'est comique (!) lors de le restauration du feu, je l'ai remonté à l'envers. Le bougre restait quasiment comprimé. Un demi-tour et hop ça marche.
Un temps fou j'y ai passé vous dis-je !

L'embrayage fut pire, c'est simple, impossible de le faire fonctionner. Réouverture du moteur côté gauche, démontage pot, repose-pieds, vidange etc. Le mécanisme sur l'établi fut redéfait ce qui ne me fit pas rire du tout tant il est ch.... à refermer. Je n'ai rien trouvé, c'était pareil, roue arrière bloquée en permanence. Le manuel d'atelier stipulait simplement "remontez dans le sens inverse du démontage" avec ça on est bien avancé...
Comme pour le feu arrière une lueur est apparue 😀 et si je le remettais mal en place tout simplement ?
 J'ai donc eu l'idée - ne me demandez pas comment - de monter le pignon d'entraînement 
primaire solidaire du mécanisme d'embrayage. Comme je le mettais en place en premier puis posais le mécanisme d'embrayage à toucher, les deux compères ne parvenaient pas à s'engrener !
Une fois remontés solidaires tout est rentré dans l'ordre.

Un essai dans le jardin a été concluant, il me reste à aller sur route ce qui est prévu dans les prochains jours. En attendant chers lecteurs voici une petite vidéo faite dans le garage.


A très bientôt pour la conclusion de cette restauration !












mardi 1 octobre 2024

Octobre on prend le même et...



...on recommence ! 

Mardi 1er octobre

Coucou nous revoilou les copains. Après de belles vacances en Finistère, chez Alice à Locronan plus exactement, nous reprenons la mécanique.

Locronan est un magnifique village médiéval dont les maisons ont été figées au 17ème.

Comme dans tout le Finistère les traditions sont ancrées et vivaces. Il y a une culture bretonne et là, ça se voit.







C'est aussi une campagne verdoyante que le commis apprécie !

De retour, il a bien fallu rouvrir ce moteur afin de trouver ce qui faisait ce bruit de ferraille d'une part et, éventuellement, les autres fantaisies néfastes. Pour l'électricité on verra après.

Moteur sorti du cadre, pas bien difficile avouons-le, trente minutes tout au plus, démontages annexes compris. C'est parti pour l'ouverture.

Première découverte, le pignon d'entraînement de la pompe à huile monté à l'envers. Il possède un épaulement que j'ai mis du mauvais côté, ainsi la chaîne déviée légèrement grattait le carter.
Elle a des points durs et le pignon est sacrément entamé pour le peu que ça a tourné.


On peut bien voir la tronche des pignons du haut, c'est le signe d'une chaîne qui a sauté. 


Evidemment ces pièces sont commandées.

Continuons  le démontage au point où nous en sommes. Celui-ci ne fait rien apparaître de plus, les vitesses passent normalement, mais par sécurité je préfère tout mettre à plat.



Hier soir, nous en étions là, tout en vrac avec quand même de nombreuses petites boîtes afin de ne rien perdre. Il fallait aller vite pour lister et commander les pièces. J'aimerais ne pas trop traîner car j'ai d'autres chats à fouetter... enfin d'autres motos.


Ce soir les pièces sont déjà parties de Hollande et j'ai commencé à remonter :


J'ai prévu également piston et segments neufs. Le cylindre ne présente quasiment pas d'usure, un ensemble complet coûte une trentaine d'euros, alors repartons sur du neuf.

Dimanche 29 septembre, la semaine fut assez tranquille par manque de pièces d'une part et problème de vertèbre lombaire d'autre part : j'ai bien mal au dos !

D'abord tout a commencé par une très bonne nouvelle : la radiothérapie a été efficace. Plus de traitement, uniquement de la surveillance. Youpiiii !

Mercredi 2 octobre arrivée des pièces commandées lundi matin en Hollande. Plus rapide impossible, mais le souci c'est que la distribution ne va pas. Le pignon de pompe à huile entraîné par la distribution est trop épais de quelques mm, il touche la fonderie. Plus ennuyeux la chaîne de distribution est bien trop large, elle touche aussi. Obligé donc de commander de nouveau ces deux pièces. 
Ce coup-ci c'est chez CMS. Trois fois plus cher, mais d'origine, pour le CD et rien d'autre, alors que chez 4strokes "ça fait" tous les modèles : CD/SS/C50/Dax et j'en passe... De fait ça ne fait rien du tout.

Mes lecteurs avertis comprendront que le travail n'a pas beaucoup avancé,
mais tout de même un peu.


 Fermeture du demi carter, pose de l'axe de kick, du mécanisme de sélection et enfin du piston neuf après une bonne suée pour mettre les segments. C'est un peu ma crainte ça les segments, c'est si fragile et si cher ensuite à remplacer.



Nous en arrivons à la deuxième suée pour monter le cylindre sans casser les... segments pardi !


Ce soir, il n'y a plus qu'à attendre les nouvelles pièces pour pouvoir continuer.

Mercredi 9 le minuscule colis de CMS est là. Nous n'avons plus qu'à remonter. 
Dehors la tempête fait rage, les arbres plient sous les rafales, on n'y voit goutte mais on voit des gouttes, beaucoup de gouttes. Pas d'affolement, ça c'était la météo. En vrai il semble que l'ouragan s'est mué en tempête et que celle-ci nous épargne pour l'instant. Il y a du vent certes et de belles rafales, mais il pleut peu. Pourvu que cela reste comme ça.
On est bien dedans.
Remontons le barda. Le piston dans le bon sens, dans le mauvais ça m'est arrivé pour un des deux sur ma 350, bilan un moteur à ressortir.
N'oublions pas non plus les joints cylindriques pour la culasse, ils sont deux.


J'ai quand même réussi à faire une photo floue à gauche, gardons là comme témoin de mon incompétence photographique. 
Photo de droite, la vis du milieu maintient la roulette guide chaîne. Il y a une rondelle à l'intérieur entre fonderie et roulette, elle est "sportive" à poser. Faute d'indication sur le manuel et de précision sur la parts-list, je l'avais mise à l'extérieur lors du premier remontage, cela n'a pas dû aider le moteur à tourner rond et la distribution à distribuer sans heurts.

On se rend compte à cette occasion que remonter un moteur, sans revue technique dédiée et détaillée, n'est pas vraiment aisé pour un amateur. Le manuel d'atelier approchant (celui du SS50M) n'est pas explicite pour deux ronds. Il date de l'époque où les japonais - n'écoutant que les leurs - créaient et traduisaient eux-mêmes leurs manuels. Cela donne souvent de beaux morceaux de littérature !


La belle chaîne de distribution est en place et bien calée.


Refermons le haut, nous serrerons la culasse au couple demain.


Il restera tout ce fatras à remonter, je me demande bien à quoi cela peut bien servir !


Samedi 12 octobre

Lentement nous avançons. Une sciatique bien douloureuse me rend peu mobile voire pas mobile du tout. La couillonnade vient d'avoir porté un buffet ancien*, très beau et assez lourd. 
Depuis 2021 plus de souci de dos, alors enhardi, un jour on ne fait pas suffisamment attention et paf !

*je lui pardonne il est beau le bougre avec son vaisselier. Eh oui on aime aussi les meubles anciens !

Côté embrayage, nous empilons l'entraînement primaire, puis l'embrayage sans oublier de le freiner. 


Le couvercle d'embrayage est posé ainsi que la butée dans son roulement.


Côté allumage à l'opposé le plateau est reposé en entier, il n'y a pas eu besoin de séparer les éléments.
Le rotor / volant magnétique viendra par-dessus.


Le carter d'embrayage est enduit d'un petit peu de joint qui vient en plus du joint papier. Je préfère en ajouter sur ces carters verticaux.


Voici le moteur semi-fermé, sur l'autre face seul le rotor est posé. Les soupapes et l'allumage ont été réglés sur l'établi, c'est bien plus pratique qu'une fois en place quand on n'a pas de table élévatrice. La soupape d'échappement dessous réclame des contorsions moteur posé, quant à l'allumage derrière le volant magnétique, on n'y voit que dalle !


Le carburateur est propre reste à le régler, ce n'est pas gagné. Le niveau de cuve doit être à 21 mm mais comment le régler ? Sur les autres carbus (125/350 etc) le flotteur est monté dans le corps du carbu, ici il est dans la cuve. Le réglage classique ne peut s'effectuer. Evidemment rien dans le manuel d'atelier pas de photos, juste une coupe dessinée par un ingénieur : illisible  😔


En principe, c'est là que devraient être les 21 mm. Il y en a 10 tout au plus et le réglage est au maximum. J'ai donc sollicité les limiers du forum !


Ce soir le moteur a retrouvé sa place dans le cadre.



Jeudi 17 octobre

Mondialen un membre du forum m'a donné une réponse très logique qui semble être la seule plausible. Ce type de carbu avec le flotteur dans la cuve est quasi inconnu sur nos anciennes Honda. Il a suggéré de mesurer le dépassement du flotteur par rapport au bord de la cuve. Le flotteur faisant 28mm  de diamètre, la hauteur d'essence étant de 21mm, on laisse donc un dépassement de7 mm.
J'ai fait ça, on verra bien de toutes les façons, il n'y avait aucune autre piste !
Ce soir, le carbu est en place et le moteur avec, ficelé, bloqué, relié aux câbles, en huile et tout.
 Cette semaine à cause d'un mal au dos/sciatique bien handicapant malgré la kiné, je n'ai pas avancé beaucoup. Il a fallu faire très attention : repos et pas de marche.



Il reste à monter le nécessaire à la mise en route : échappement et les accessoires qui vont avec ou avant comme la pédale de frein...
Enfin, il faudra trouver la probable erreur de branchement électrique qui l'empêchait de s'arrêter. 😯

Mercredi 30 octobre. Les remontages indispensables étant faits, place à l'aventure !

Pari tenu, il tourne et même plutôt pas mal. 
Absent des ondes ces derniers jours, je me dépêtre depuis fin septembre d'une put... de sciatique ! C'est kiné deux fois par semaine avec de l'activité mais du repos quand même, équation pas facile. Malgré tout, j'ai pu finir de remonter le barda minimum nécessaire à la remise en route.
Les branchements ont été vérifiés grâce à l'aide avisée et à distance de mon copain Gilles qui s'est attelé au coloriage des différents cirduits sur le schéma. Ce fut très utile.
Presque tout fonctionne, presque car l'éclairage non, pas plus que le feu stop. Le stop c'est le contacteur qui est en cause. L'éclairage lui ne doit pas être branché convenablement à la liaison cocotte/arrivée lumière. J'avais des doutes pour cette liaison : c'était justifié.
Au troisième coup de kick le machin s'est mis à ronronner et il tourne bien rond. Le carburateur a bien pissé un peu mais il semble que c'est par le haut de la cuve. Afin d'en être sûr, il me faudra tuyauter la sortie de trop plein.
Bref quelques ajustements sont à faire, mais aussi la suite du remontage qui va pouvoir s'effectuer maintenant que ça fonctionne en bas !

Voici deux vidéos volées par Patricia, j'étais trop occupé à tenir la poignée des gaz, le contacteur à clé, la poignée d'accélérateur et... l'extincteur ! Non je déc..... 😂






On se revoit demain sans doute pour la suite du remontage.




























lundi 2 septembre 2024

Septembre le mois du redémarrage ?



Nous sommes en septembre.

Voilà bientôt six mois que le CD est parmi nous. Une rénovation sage et tranquille, sans "casser les outils"  que j'aimerais bien finaliser. Oui mais, nous traînons un peu en longueur avec quelques petits tracas de dernière minute.

Lundi 2 septembre.

Je pensais bien finir le montage de la partie cycle, hélas le sort s'acharne. Non je rigole, n'exagérons rien, mais aujourd'hui ce fut un jours sans. Un de ceux où rien ne va, parsemé d'imprévus.

Le premier concerne la barre repose-pieds notée (par moi) comme étant à monter "en ultime". Je l'ai donc présentée en dernier, hé bé pas du tout, il fallait la poser avant de monter le pot. Il me faudra déposer l'échappement, mettre la barre et remonter le pot évidemment. 

"Faire et défaire c'est toujours travailler" pas vrai maman ?

Second imprévu la chaîne. Une fois en place, impossible de la régler. Si le pignon - on le dirait neuf - et la couronne sont en état, belles dents droites et épaisses, elle est tellement allongée que les tendeurs sont en bout de réglage. Il me faut donc commander une chaîne neuve. 

Une photo tout de même avant le re-démontage d'icelle. Le carter frotte de partout également, il est incomplet, ceci explique peut-être cela.


Un point positif, un seul : j'ai mis de l'huile ! Tu parles d'un exploit, d'ici que ça fuit...

Je n'étais pas très motivé aujourd'hui, ce n'est pas cela qui me ranime beaucoup. J'espère juste avancer davantage demain.

Mardi 3 septembre. La chaîne est commandée chez "50 factory" ils sont sérieux et rapides en principe. Cet aprèm avec mon commis nous nous sommes penchés sur le faisceau électrique et ses nombreux fils orphelins. Il a même fallu en rajouter, comme s'il n'y en avait pas suffisamment. Ce soir on y voit mieux et c'est plus propre pour la partie branchements.

Cela nous a pris du temps et la tête. Il reste cependant un ou deux mystères dont des fils de masse noirs alors qu'ils sont verts en grande partie, un jaune blanc qui n'a pas de jumeau et ceux du volant dont les couleurs ne sont plus visibles sur le gainage. Titou le commis m'a conseillé de bien réfléchir et de prendre mon temps...



Heureusement que tout rentre bien dans le cadre, sinon je serais mal... 😨


Mercredi 4 septembre j'ai bien travaillé... sur la 250 ! Elle demandait un réglage de soupapes et diverses mises à niveau. Mais pour me faire pardonner sachez qu'avec le commis on a quand même réfléchi sur les couleurs de fils et leur destination. A priori, il n'en reste qu'une à trouver, c'est le noir/blanc. 

Jeudi 5 septembre journée travail à la maison avant un jour de flotte demain. Nous aurons donc tout le temps d'avancer dans l'atelier à l'abri. Toutefois il y a eu quelques petites touches pour Monsieur le CD. 
La barre des repose-pieds qui a trouvé sa place. Il a suffi de débloquer le pot sans l'enlever.

Nous voyons côté gauche de l'engin, le support de béquille latérale. On ne voit que lui du reste et ce n'est pas du plus bel effet. Je pensais y mettre une béquille de 350, mais elle est grosse quoique à la bonne longueur.
On testera une fois terminé. Cette barre aux cale-pieds fixes montre que le petit machin n'a sans doute jamais pris de gamelle. Il n'en portait d'ailleurs aucune trace nulle part .


Un petit pas supplémentaire pour le faisceau. 
Sur les photos on voit que c'est (un peu) moins fouillis. Pour autant il n'est pas terminé. Le fil noir/blanc qui posait problème hier n'en était pas un, car c'était un bête fil noir (avec des traces ) qui avait son jumeau en attente. 
En revanche il reste un fil blanc/jaune qui normalement devrait aller à la cellule, mais le nouveau montage cellule ne le prévoit pas, je vais donc en référer à Mathieu "le fabricant". 😊

hier / aujourd'hui


Demain, montage de la chaîne arrivée ce matin mais toujours au relais et, j'espère, finalisation des branchements.

Vendredi 6 septembre, la chaîne n'est pas montée car bien graissée d'origine, j'ai préféré attendre d'avoir finalisé les branchements afin d'éviter de me mettre minable.

Elle est belle à se damner : 


C'est vrai que j'exagère un peu pour la beauté, ce n'est pas Pénélope Cruz non plus... 😏😂

Cependant, en revanche, nonobstant, en outre, malgré tout, le faisceau est prêt !
 Branché et finalisé. Cela aura pris encore deux bonnes heures. En effet Mathieu le fabricant de l'appareil redresseur avait - en l'absence de schéma électrique - quelques interrogations sur le branchement. Il m'a donc donné des conseils et demandé des vérifications.
J'ai testé plusieurs continuités. Dans le doute le fil blanc/jaune restera libre pour les tests et le redresseur sera branché directement en sortie de volant sur le circuit lumière. J'ai aussi dû interchanger les masses entre celle de la batterie et celle prise sur le cadre. J'avais enfin une erreur "d'aiguillage" pour le fil de la bobine HT. Nous avons bien fait de prendre notre temps. Ce n'est pas le commis qui me contredira !


Pour finir en lumière, j'ai mis la toute petite batterie en service, chargée et tout.
Branchée à la volée, miracle, le klaxon et les clignotants fonctionnent. La partie lumière venant du volant magnétique ne sera visible que moteur tournant.

Elle paraît bien grosse sur cette photo et c'est dommage que l'on ne se rende pas compte de la taille de l'entonnoir. Il semble sorti d'une maison de poupée...


Samedi 7 septembre. Pendant que le mécano tond la pelouse et s'occupe du commis, la mécanique n'avance pas beaucoup ! Il y a une vie en dehors de l'atelier il faut en être conscient, c'est ce qui permet à l'activité de perdurer. Trouver le juste équilibre entre vie familiale, sociale et occupations personnelles. Tout cela dit il n'y a aucune urgence non plus à faire "péter" le CD, d'autant que c'est imminent.

Le commis dans ses oeuvres, là, il s'est endormi... 


Quelques menues actions sur le faisceau (encore lui) et la passage du reniflard de la batterie. Il aurait été judicieux de le passer avant la mise en place du moteur, mais encore aurait-il fallu le savoir.
Après avoir "counillé" (travailler pour rien/faire semblant en girondin) une belle demi-heure, il a fallu passer un furet, arriver à le choper, l'amarrer au tube reniflard et sortir le tout par le petit trou du fond du bac à batterie. Une heure mangée dans l'opération.

Nous sommes sur le dos sous l'engin, le fil de fer sort du logement en fond de cadre entre béquille et support. Il y a juste son diamètre et je n'ai aucune idée de l'endroit où il doit passer.


Grâce à ce mignon petit crochet à ressorts* j'ai pu avoir par surprise ce fil de fer, il suffisait ensuite de scotcher le tube pour tirer "de r'tour" comme disent les bretons.

* Ce mignon petit machin vient de Pont-Aven acheté cet été dans un vide-greniers. Si vous ne connaissez pas Pont-Aven, allez en Finistère l'an prochain combler dare-dare cette impardonnable lacune !


Enfin le tube est sorti du fond du bac. Voilà un truc de plus dans le cadre.


Dernière satisfaction avant de fermer boutique, la bougie a une étincelle à allumer un barbecue. 😂

Dimanche 8 septembre. 

La semaine dernière, j'avais titré en forme d'interrogation :
"Septembre le mois du redémarrage" ?

La réponse est oui ! Ne pas fanfaronner trop tôt, surtout pas. Pour démarrer, il a démarré le bougre. Quelques coups de kick et BRRRRR, en majuscules car c'était bruyant, très bruyant, trop. 
Un bruit de ferraille affreux. 
Il tournait plein gaz l'accélérateur bloqué étant inopérant. Impossible de l'arrêter ni même de le ralentir. Premier réflexe débrancher la batterie, "mens fous il m'a dit j'ai un volant", starter à bloc c'était pareil et tout à coup l'accélérateur a répondu : brropp.
Je l'ai relancé deux fois, même bruit et carbu qui pissait de partout, pointeau bloqué sûrement.

Bilan de la chose : carbu à défaire et à essayer de régler, sauf que je n'y étais pas vraiment arrivé par manque de documentation, j'avais des doutes sur mon réglage, fondés visiblement. 
Cependant le pire c'est le moteur à rouvrir car le haut est tout sec. Il ne lubrifie pas du tout en haut... et peut-être en bas. En espérant qu'il n'y ait pas de dégâts là-dedans.

Sinon il n'était pas mal une fois refermé !


Cela dit j'ai bien fait de ne pas monter chaîne, carter et cache, c'est autant de moins à défaire.
Grande déception.

Mercredi 11 septembre.

Après différents avis des copains du forum, il est donc indispensable de rouvrir ce moteur pour voir d'où vient le problème de bruit (axe de kick et/ou boîte mal remontés). La vérification du carburateur est aussi indispensable, a minima l'intégrité du flotteur et son réglage, le niveau de cuve et le fonctionnement du pointeau. Il restera ensuite à trouver pourquoi il ne s'arrêtait pas en coupant le contact. Ayant des activités plus urgentes, nous reprendrons tout cela fin septembre / début octobre.

A bientôt.